INTELLIGENCE FIXE OU EN DÉVELOPPEMENT
Dans cette capsule Parentalité du lundi, nous allons parler des théories implicites de l’intelligence et des travaux de Carol Dweck. Cet article n’est qu’un résumé de mon podcast Intelligence fixe ou en développement ; si vous voulez l’écouter dans son intégralité, par exemple en faisant vos tâches ménagères ou pendant un trajet en voiture, c’est ici :
Constat de départ : certains enfants intelligents ne réussissent pas. On se dit qu’il manquent de confiance en eux donc on commence à les féliciter : « tu as réussi, c’est formidable, comme tu es intelligent ! ». Manque de chance, sur le long terme, ils ne réussissent pas forcément tandis que d’autres enfants, moins intelligents si on regarde uniquement les chiffres de QI, s’en sortent beaucoup mieux. On connaît tous des exemples comme celui-là.
D’où les travaux de Carol Dweck sur la théorie de l’intelligence. Certains enfants ont une théorie de l’intelligence fixe : j’ai reçu mon intelligence à la naissance, maintenant je dois me conformer à cette image que l’on me renvoie. Devant un exercice difficile, ils prennent peur, se vexent, se fâchent et ne souhaitent pas recommencer. Ils fuient devant la difficulté. Si on leur laisse le choix entre deux exercices, un facile mais peu stimulant et un autre difficile mais plus stimulant, ils choisissent le plus facile.
D’autres ont une théorie de l’intelligence en développement : je peux progresser, m’améliorer, et je peux apprendre de mes erreurs. Ils se confrontent aux exercices les plus difficiles.

Nous avons une société à l’état d’esprit fixe. On glorifie les résultats, et si possible les résultats avec le moins d’effort possible.
Ce qu’on peut faire ? Arrêter de féliciter les enfants sur leur intelligence ou leurs résultats. On peut se réjouir avec eux de leurs accomplissements, mais si on se réjouissait aussi de l’effort fourni, des nouvelles stratégies apprises (ou écartées), de la réflexion menée et du cerveau qui s’est “musclé” ?
Et quand un enfant nous dit “Je n’y arrive pas”, si on lui disait simplement “C’est vrai, tu n’y arrives pas encore. Veux-tu te réentraîner demain ?”. Ainsi nous lui montrerons que nous valorisons la progression et l’apprentissage plus que la réussite.
Si vous souhaitez aborder votre parentalité d’une autre manière, je serais ravie de vous accompagner dans ce changement par le biais de ma formation Accompagnement parentalité et IEF Montessori.

Par ailleurs cet article ne reprend que les notes principales de mon podcast auquel je vous invite à vous abonner. Deux à trois fois par semaine, je vous parle de pédagogie Montessori, mais aussi de discipline positive, d’instruction en famille, de coschooling et de bien d’autre choses encore.