LIVRES DE PREMIÈRES LECTURES MONTESSORI : LE COMPARATIF COMPLET
Vous souhaitez acquérir un livre de lecture Montessori pour votre enfant qui est peut-être dans sa période sensible du langage, mais le choix se révèle compliqué, car nombreux sont les ouvrages estampillés au nom de cette pédagogie. De plus, ce n’est pas parce qu’il est écrit « Montessori » en gros sur la couverture que le livre en respecte réellement les principes. Alors quelles sont les collections à éviter ? Comment évaluer la qualité d’un livre de lecture Montessori ? Certains éditeurs et auteurs mettent en avant des choix de police d’écriture hasardeux, des histoires étranges, ou même des progressions en lecture inadaptées. Pour éviter les déconvenues et aussi vous aider à trouver les meilleurs livres de premières lectures Montessori du marché, je vous propose de suivre ce comparatif complet.
Mon coffret de premières lectures Montessori de chez Nathan : les principes Montessori oubliés
Tout d’abord, je tiens à préciser que je vous partagerai mon avis sur chaque collection selon les mêmes critères afin que vous puissiez faire votre propre choix en toute connaissance de cause. Commençons par « Mon coffret de premières lectures Montessori » de chez Nathan.

La présentation générale du coffret est-elle pratique ?
Chez Nathan, les livres ne sont pas présentés individuellement mais sous forme d’une petite collection glissée à l’intérieur d’une pochette cartonnée. La première étape qui s’impose est donc de sortir les livres de la pochette. C’est déjà difficile pour les enfants, mais c’est pire au moment de les y réintroduire, même pour les adultes. Ce système n’est pas donc pas pratique ni fondamentalement conçu pour les enfants.
Ce petit coffret se compose de 3 histoires et est disponible au prix de 7,90 €. Les illustrations sont dans l’ensemble plutôt bien réalisées, de bonne qualité et les visages sont expressifs.
Qui sont les auteures de ces livres de lecture Montessori ?
Les auteures sont Chantal Bouvÿ et Sabine Hofmann. Chantal Bouvÿ est diplômée en édition et en lettres modernes. Elle a traduit et adapté un grand nombre de livres pour la jeunesse et enseigne l’anglais depuis 10 ans dans une école Montessori. Sabine Hofmann est éducatrice Montessori formée à l’AMI (Association Montessori Internationale), qui est la référence en matière de formation dans ce domaine.
Que penser du choix de la police d’écriture scripte ?
La police d’écriture est un critère fondamental permettant de comparer les différentes collections Montessori existantes.
Soyons bien au clair sur la différence entre police scripte et cursive. La police scripte, même si on entend « écrit » dedans, est en fait une police d’ordinateur, d’imprimerie. C’est celle que vous lisez en ce moment et qui est utilisée dans cette collection de chez Nathan. C’est la police que l’on voit le plus souvent dans les livres, car c’est une forme que l’on utilise pour lire et non pour écrire. En revanche, une police cursive correspond à une écriture manuscrite.
Dans les livres de ce coffret premières lectures, on trouve une police scripte, aussi bien pour les minuscules que pour les majuscules. C’est dommage, car en pédagogie Montessori, on commence au contraire par l’apprentissage de la police cursive. C’est un mauvais départ pour positionner un enfant dans un apprentissage montessorien.
On trouve énormément de livres imprimés en script sur le marché. Pour une collection qui se revendique spécialement adaptée à la pédagogie Montessori, c’est donc vraiment regrettable de ne pas avoir sauté sur l’occasion et de se différencier en proposant la cursive. Enfin, les lettres muettes sont présentées en gris et les mots outils en rouge, ce qui est assez classique et pratique. Par exemple le mot « est », issu du verbe être, est en rouge.
3 histoires bizarres et inadaptées aux enfants
Concernant le texte, c’est peut-être le plus gros problème que me pose cette collection. Les histoires me semblent bizarres…
1. Un escargot dans la salade : une histoire bizarre
Les textes sont censés être drôles, avoir une chute à la fin, alors prenons l’exemple du texte « Un escargot dans la salade ». On s’attend à voir un enfant qui découvre un escargot dans sa salade, un petit peu d’action dramatique ou de suspense. En fait, pas du tout ! L’histoire parle d’une famille qui va préparer le déjeuner chez mamie. Jusqu’ici, pourquoi pas. Suzie découvre un escargot dans la salade et le retire, et c’est tout. C’est traité en une page.
Ensuite, je ne sais pas vous, mais si je vais préparer le déjeuner chez ma grand-mère, je ne vais pas commencer par préparer le repas pour ensuite battre les tapis, faire les vitres et nettoyer le sol à grande eau. Ça ne me viendrait pas à l’esprit, ou bien avant, mais pas après le déjeuner. Et tout ça, pourquoi ? Pour qu’à la fin, la grand-mère glisse sur le sol mouillé et tombe dans les bras de son amie qui venait lui rendre visite… J’ai trouvé cette histoire franchement bizarre et absolument pas naturelle.
2. Le caddie de Tom et Mario : de l’humour incompréhensible pour les enfants

La seconde histoire de la collection, « Le caddie de Tom et Mario », présente un humour qui n’est pas du tout compréhensible pour les enfants. On a un petit garçon, Tom, qui lit la liste de courses. Mais cette liste, on ne peut la lire et la voir qu’à la fin du livre. L’adulte qui découvre l’histoire comprend que Tom ajoute des choses qui lui plaisent et qui n’étaient pas sur la liste, comme du miel ou du soda. Avec son petit frère, ils ajoutent aussi des jouets et à la fin, un énorme paquet de pâtisseries. Outre le fait que l’humour n’est pas compréhensible par les enfants qui lisent l’histoire, je trouve que cela encourage aussi quelque chose de très consumériste, ce qui ne me semble pas idéal.
3. Mina est malade : une histoire choquante
Dans « Mina est malade », deux enfants jouent au docteur et soignent leurs peluches. Jusque là, c’est très bien. Sauf qu’à un moment, ils décident de s’occuper du chat. Et donc ils mettent du miel sur la patte du chat. Puis, comme il se débat parce qu’il n’est pas content, ils l’enveloppent dans un drap. Et comme il se débat encore plus, eh bien on l’accroche avec du sparadrap !
Je suis désolée, mais nous avons deux chats à la maison et cela me choque que l’on puisse proposer ce genre de texte aux enfants et le leur montrer comme étant quelque chose de rigolo… Pour moi c’est de la maltraitance animale et je trouve ça plutôt déplorable de montrer ça dans un livre pour enfant et de considérer que ce soit drôle.

Une progression en 4 niveaux de lecture
Les auteures ont prévu 4 niveaux de lecture :
- Des mots phonétiques et des mots-outils ;
- Les sons complexes ;
- Les graphèmes présentés isolément ;
- Toutes les graphies d’un son et les homophones.
Niveau 1 : mots phonétiques et mots-outils
L’introduction des mots-outils m’horripile. C’est quelque chose qui est issu de la méthode semi-globale : on introduit certains mots globalement (et, est, un) pour que la lecture soit facilitée par les enfants. C’est en tout cas l’objectif souhaité.
Présenter le mot « un » comme un mot-outil m’énerve ! Si on présente le digramme (c’est-à-dire un son composé de deux lettres) « un », on n’a pas besoin d’apprendre par cœur que c’est un mot-outil !

De même, dans ce livre, on nous présente le mot « une » comme un mot-outil, alors que c’est un mot parfaitement phonétique ! Donc, de manière générale, cette utilisation de mots-outils m’agace. Je pense qu’on n’a pas besoin d’apprendre ces mots de cette façon.
Niveau 2 : les sons complexes
Les sons complexes proposés ici ne correspondent pas du tout à ceux proposés dans la pédagogie Montessori. Les auteures présentent donc « eu », « en », « ê », ou « è » comme des sons complexes.
Niveau 3 : certains graphèmes écrits isolément
Les graphèmes sont les différentes façons d’écrire un son. Par exemple, le son [j] peut s’écrire tout simplement avec la lettre « y », ou bien « il » ou « ill ».
Dans cette collection, vous allez avoir un seul livre par exemple sur le graphème « il » présenté isolément. Or, dans la pédagogie Montessori, on ne fonctionne pas du tout comme ça ! On va au contraire prendre un son et voir toutes les façons d’écrire ce son en même temps.
De la même manière, les auteures ont un livre qui présente le son « ain » écrit seulement ainsi, ce qui est contraire à ce qu’on ferait dans la pédagogie Montessori.
Niveau 4 : toutes les façons d’écrire un son et les homophones
Les auteures présentent toutes les façons d’écrire un son ainsi que les homophones au niveau 4, mais ça arrive bien trop tard dans la progression et ça n’a plus rien de Montessori.
Mon coffret de premières lectures Montessori : une collection à oublier
J’accorde une note de 2/10 à ce Coffret de premières lectures Montessori de chez Nathan. Ni les textes, ni la police d’écriture, ni la progression ne relèvent de la pédagogie Montessori. Les histoires sont vraiment trop bizarres et la progression est mal fichue. Pour terminer, c’est un calvaire de ranger les livres sans abîmer la pochette. Donc : à oublier ! C’est une collection entièrement à revoir et la mention « Montessori » est à supprimer. On peut la rajouter à la liste des « erreurs » fréquentes lorsqu’on veut apprendre à son enfant à lire et à écrire.
Premières lectures autonomes Montessori de S. et N. d’Esclaibes chez Hatier : une édition commerciale
Analysons maintenant les « Premières lectures autonomes Montessori ». Ces livres sont en vente individuellement au prix de 3,95 €, mais ce n’est pas le premier critère de choix à utiliser, car toutes les collections sont sensiblement aux mêmes tarifs. Voyons plutôt la qualité de ces ouvrages de chez Hatier.

Qui sont Noémie et Sylvie d’Esclaibes, les auteures ?
Sylvie d’Esclaibes a fondé une école Montessori dont elle est la directrice. Celle-ci se situe dans les Yvelines et va de la maternelle au lycée. C’est d’ailleurs le seul lycée Montessori de France.
Je dois apporter une précision à tout cela : l’école (notamment le collège et le lycée) accueille des enfants non issus de la pédagogie Montessori. Noémie et Sylvie d’Esclaibes ont donc dû apporter de grandes adaptations à la pédagogie. Pour les puristes, ce n’est donc plus tout à fait du Montessori, car il y a beaucoup de différences. Mais c’est une proposition précieuse en France, alors pourquoi pas ?
Elles ont aussi monté le réseau « Athéna » avec des écoles à Bordeaux, Marseille et d’autres villes. Les enfants de Sylvie d’Esclaibes, dont Noémie, dirigent ces écoles.
De manière générale, les productions de la famille d’Esclaibes ont un aspect assez mercantile et commercial. Je ne rentrerai pas dans les détails aujourd’hui, mais c’est quelque chose qu’on va retrouver souvent et que l’on va notamment trouver dans cette collection, c’est pourquoi je le mentionne.
La police d’écriture est-elle adaptée à la pédagogie Montessori ?
C’est exactement le même choix que pour la collection des « Premières lectures Montessori » de chez Nathan : une police scripte pour les minuscules et les majuscules. Ce n’est pas très montessorien, donc pas forcément adapté pour des premières lectures.
Au niveau du texte, les lettres muettes sont en gris, ce qui est très classique. Les digrammes sont en vert tout au long du texte, ce qui est pratique. Le digramme « ou » est ainsi introduit de façon assez naturelle.
La longueur excessive du texte
Le texte est agréable avec une histoire bien faite. En revanche, je le trouve trop long. Dans la progression Montessori, les enfants découvrent le digramme « ou » très rapidement, quand ils en sont encore à la lecture, au déchiffrage de mots.
Ils ne seront donc pas du tout capables de lire une police scripte d’une part, et de lire des phrases et des livres avec autant de texte. C’est trop ! Je trouve qu’une longueur pareille devrait intervenir plus tard dans la progression.
Le choix des illustrations

Je ne suis pas très fan des illustrations, mais je suis consciente qu’il s’agit de quelque chose de personnel. Je trouve que le style est très enfantin, notamment pour ce qui est des visages. Mais encore une fois, cela dépend des goûts de chacun, et je n’en ferai pas grief à la collection.
Une progression incomplète en 3 niveaux de difficulté
Les auteures ont choisi de créer 3 niveaux de difficulté :
- Les mots phonétiques de 2 ou 3 lettres ;
- Les mots phonétiques de 4 à 9 lettres
- Introduction des digrammes un à un.
Le choix a été fait de ne pas présenter de mots-outils, ce qui est bien. En revanche, on est plutôt sur le début de la progression Montessori car on n’aborde pas toutes les façons d’écrire un son. Par exemple, le son « an » ne sera présenté que de cette façon et pas avec les graphies « en », « em » ou « am ». Donc cela correspond vraiment au tout début de la progression en lecture Montessori, c’est incomplet.
Des activités de conscience phonologique non montessoriennes
En plus de la lecture, il y a des activités annexes qui ont pour but de développer la conscience phonologique de l’enfant. Elles sont tout à fait valables et efficaces, mais ce que je trouve étonnant c’est qu’il n’y ait aucune activité spécifiquement montessorienne. Je pense particulièrement à « Mon petit oeil voit » qui n’est même pas présenté ici.
C’est quand même curieux, car si on veut présenter une collection Montessori, autant se raccrocher aux activités de la pédagogie. C’est un peu dommage.

Mon avis à propos de la collection de la famille d’Esclaibes
J’accorde à cette collection une note de 4/10. On y trouve des textes intéressants mais bien trop longs et on n’aborde que le début de la progression Montessori en lecture. La police d’écriture script n’est pas adaptée et les dessins ne me plaisent pas beaucoup. Les activités annexes sont quasi inexistantes et pas assez en lien avec la pédagogie Montessori.
Je vous rassure, nous en avons terminé avec les collections Montessori pour lecteur débutant, disons, les moins valables du marché.
Par ailleurs, si vous cherchez à mieux comprendre tout ce dont je vous parle, la véritable progression montessorienne pour apprendre à lire et à écrire, et toutes les activités associées, je vous invite à jeter un oeil à ma formation en ligne Langage 3-6 ans : Apprendre à lire et à écrire avec Montessori. Grâce à elle, vos enfants découvriront même les bases de la grammaire sans que ce soit rébarbatif pour eux !
Langage Montessori : je veux en savoir plus ➡️Les premiers livres à lire seul Montessori de chez Hatier jeunesse : une collection assez réussie
Intéressons-nous à présent la collection écrite par Marie-Hélène Place : « Premiers livres à lire seul – lecture phonétique Montessori ». Il existe de nombreux livres dans cet univers et vous connaissez peut-être les personnages de la série : Balthazar, un petit garçon habillé en bleu, et Pépin son doudou.

Les livres de lecture Balthazar : Montessori ou pas ?
Avant tout, sachez qu’il existe un gros débat dans la communauté montessorienne pour décider si les livres « Balthazar » relèvent de la pédagogie Montessori ou non. En effet, le doudou Pépin marche, parle, etc.
Or, en Montessori, on évite de présenter des choses qui ne sont pas réalistes aux enfants avant 6 ans. Mais mis à part ce petit doudou, 99 % des éléments de l’univers sont montessoriens, donc personnellement, je ne me prive pas de l’utiliser !
La collection des « Premiers livres à lire seul » est publiée aux éditions Hatier jeunesse. Cela appartient à la même branche que les « Premières lectures autonomes Montessori » de Sylvie et Noémie d’Esclaibes, mais qui elles, sont publiées chez Hatier simplement.
Petite précision également pour vous dire qu’il n’y a pas que cet univers dans la collection. Il y a aussi des petites histoires avec d’autres personnages (Clara, Anatole, etc.) et d’autres illustrateurs. Ici, l’illustratrice est Caroline Fontaine-Riquier. C’est elle qui travaille sur tous les livres où apparaît Balthazar.
Le coffret est vendu au prix de 12,95 € pour 5 histoires. Il existe aussi d’autres ensembles avec 3 histoires. Les livres se rangent facilement dans un coffret en carton rigide protecteur. Le système est pratique : il suffit de tirer sur un ruban pour faire venir l’ensemble. Merci d’avoir enfin pensé à un tel système, utilisable par les enfants, et qui sera même un point d’intérêt pour eux à travailler la lecture !

Qui est l’auteure Marie-Hélène Place ?
Je n’ai pas réussi à trouver où Marie-Hélène Place s’est formée, peut-être qu’elle est autodidacte. Quoi qu’il en soit, elle publie de très bons livres concernant la pédagogie Montessori depuis les années 1990, c’est donc une personne qui a des connaissances solides sur le sujet. Les livres de la série Balthazar sont également de très beaux livres, assez poétiques, que personnellement j’apprécie.
Une police d’écriture semi-cursive
Il s’agit d’une police cursive, sauf pour les majuscules. Dans les premiers livres, il n’y a pas de majuscule en début de phrase, en revanche elles sont présentes pour les noms propres. Cela permet de n’introduire que très peu de majuscules, ce qui facilite les choses à l’enfant qui lit.
Les autres majuscules en revanche sont en capitales d’imprimerie. L’éditeur (ou bien Marie-Hélène Place) a fait le choix d’adopter la police vue à l’école. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, suivant la police d’écriture officielle de l’Éducation nationale, les enfants apprennent à écrire les minuscules en écriture cursive, mais les majuscules en capitales d’imprimerie. Personnellement je trouve cela dommage car on mélange alors deux écritures qui n’ont rien à voir.

Des textes originaux et adaptés aux premières lectures
Concernant les textes, les lettres muettes sont en gris, hormis les « e » finaux comme dans « farine » (tout le monde ne s’accorde pas sur la définition d’une lettre muette). En revanche, le « h » dans Balthazar est bien grisé.
Les histoires sont souvent très originales. On entre vraiment dans un univers différent, plaisant et poétique. Je pense que cela correspond vraiment à Marie-Hélène Place, et sans doute à ses enfants, avec des centres d’intérêt parfois étonnants.
Par exemple, dans le livre « Roméo le crabe », qui est un coup de cœur pour moi, on nous présente deux petits crabes qui vivent sur une île. Ce texte a été coécrit avec sa fille Garance, à qui il est d’ailleurs dédié. Je pense donc que cela fait partie de leur histoire familiale.

On nous présente donc ce petit crabe qui a l’air très bizarre, car c’est un crabe violoniste, avec une pince bien plus grosse que l’autre. Je pensais que c’était inventé, mais on nous précise à la fin du livre que les crabes violonistes existent vraiment. On nous parle également de l’existence des crabes yéti, qui sont un peu poilus. Cela nous permet donc de découvrir des curiosités de la nature, et c’est souvent quelque chose qui plaît aux enfants.
Ces livres fonctionnent bien, les enfants entrent facilement dans l’univers, même avec des petits textes très courts et phonétiques. Pour lire le premier de la série, un enfant n’a besoin de connaître que les quelques lettres indiquées en préambule de l’histoire.
Les dessins sont enfin très doux et agréables à regarder.
Une progression de lecture logique en 4 niveaux
La progression se découpe en 4 niveaux : 1, 2, 3, et « 3 + » :
- Des mots phonétiques ;
- Des mots phonétiques et des mots-outils (un, des, dans, qui) ;
- Des mots phonétiques et des mots-outils, ainsi que des graphèmes ;
- Des mots phonétiques et des mots-outils, ainsi que des graphèmes et la ponctuation.
La présence de mots-outils m’embête, je vous l’ai déjà mentionné en parlant des collections de premières lectures Montessori les moins valables du marché. C’est encore vrai ici avec le mot « dans », qui est considéré comme un mot-outil alors qu’il est constitué de la lettre « d » et d’un digramme. C’est donc un mot phonétique avec une lettre muette à la fin. Est-ce qu’on pourrait enfin abandonner ce principe des mots-outils ?
Pour ce qui est des niveaux : le 1er est en rose, le 2e en bleu, le 3e en vert et le dernier en vert foncé. Les trois couleurs bleu, rose et vert correspondent aux séries de lecture Montessori du système plus anglo-saxon, auquel Marie-Hélène Place s’est donc rattachée.
Étant donné que Maria Montessori avait développé cette méthode pour l’Italie, il existe aussi une adaptation francophone avec des dictées muettes développée par le père Faure et Hélène Lubienska de Lenval. Chaque éducateur fait donc un choix entre le système des séries de lecture, ou celui des dictées muettes.
Il s’agit donc ici d’une progression de lecture plutôt respectueuse de la pédagogie Montessori. C’est tout de même dommage de ne pas introduire les premiers digrammes pour les sons simples (« ou », « an », etc.) dans une catégorie à part.
Des contenus annexes appréciables

Les contenus annexes de ces livres sont appréciables. À l’intérieur de la couverture des Premiers livres à lire seul on trouve les lettres que l’enfant doit connaître pour lire l’histoire. Il y a aussi les correspondances entre minuscules et majuscules, pour les majuscules dont il aura besoin dans le livre. L’explication est également donnée sur les lettres muettes grisées.
À la fin du livre, on trouve quelques questions de compréhension et des explications sur les éléments du texte, comme avec l’histoire du crabe.
Les Premiers livres à lire seul : une collection Montessori de belle qualité.
Globalement, je donnerais à cette belle collection une note de 7/10. Il y a beaucoup de jolies choses : l’ouverture sur le monde, des illustrations de qualité, un emballage pratique.
Mais je trouve aussi que la progression pourrait être un peu plus fine et mieux étudiée. Étant donné que ce n’est pas vraiment fidèle à l’adaptation francophone, il n’est pas sûr que vous voyiez l’ensemble de la progression en lecture Montessori, même avec la collection complète. Si vous souhaitez l’acquérir, le coût total des 10 coffrets est de 129,00 €.
Mes premières lectures Montessori de chez Larousse : mon premier coup de cœur
Je vous propose maintenant de découvrir deux des meilleures collections de livres de lecture Montessori disponibles actuellement. Je vais commencer avec mon premier coup de cœur : « Mes premières lectures Montessori » de chez Larousse, qui sont au prix individuel de 3,95 €. Ils se situent donc dans la même gamme de prix que ceux de la concurrence.

Qui sont les trois auteures de Mes premières lectures Montessori ?
Les trois auteures de cette collection sont Anaïs Galon, Christine Nougarolles et Julie Rinaldi. Anaïs Galon est une professeure des écoles formée à la pédagogie Montessori, c’est la créatrice du blog « Montessori… mais pas que ! ». Julie Rinaldi est linguiste, formée à la pédagogie Montessori. Elle est l’auteure d’un blog, « 2 louveteaux homeschoolers » et est présente sur les réseaux sociaux sous le nom de « Julie et ses louveteaux ». Christine Nougarolles est orthophoniste et formatrice Montessori spécialiste pour les professionnels de ce domaine, fondatrice du centre de formation Concept Krisalide.
Les deux premières avaient déjà commencé à créer des livres qu’elles illustraient grâce à des Playmobil sur leurs blogs respectifs. Je suis donc ravie qu’elles aient pu trouver le moyen de les diffuser et de les publier grâce aux éditions Larousse.
La police d’écriture et les aides à la lecture
La police d’écriture utilisée est en cursive pour les minuscules et en script pour les majuscules. Encore une fois, c’est sans doute pour respecter ce qui se fait parfois dans l’Éducation nationale, même si je trouve cela un petit peu dommage.

Les lettres muettes sont en gris. Les liaisons sont indiquées dans les livres plus avancés. Les mots-outils introduits sont surlignés en jaune et les digrammes introduits sont en vert. Lorsque des groupes de consonnes sont introduits, ils sont présentés en rouge.
Il y a donc beaucoup d’indices pour aider les jeunes enfants dans leurs premières lectures.
L’univers Montessori présent dans les illustrations
Dans cette collection, on trouve de vraies petites histoires, même pour les lectures phonétiques des tout premiers niveaux. Les dessins, sans être extraordinaires, sont sympathiques et réalisés par plusieurs illustrateurs. J’ai une préférence pour les illustrations d’Amélie Clavier, présentes notamment dans le livre « La mare », et « La malle de Timéo ». Elles sont jolies et agréables. Ce que j’apprécie beaucoup dans les dessins, c’est que tout l’univers est montessorien. Quand le héros de l’histoire va à l’école, c’est une école Montessori. On reconnaît les barres rouges Montessori, les cylindres, des figurines réalistes qui font penser à celles de la marque Schleich, il y a aussi un tapis au sol, etc. On retrouve donc un univers qui va parler à des enfants en école Montessori, qui baignent dans un tel environnement au quotidien, ou même qui sont en instruction en famille Montessori. C’est très agréable.

Progression de lecture en 5 niveaux selon la logique Montessori
La progression suit la logique montessorienne, avec l’ajout de mots-outils et la mise en avant des liaisons. En voici le déroulé :
- Mots phonétiques avec les « e » muets en gris ;
- Les groupes de consonnes ;
- Les premiers mots-outils (un, des, les, et, est) ;
- Les digrammes ;
- Idem que précédemment avec de nouveaux mots-outils et des liaisons.
Concernant le 2e niveau, il existe un tome par digramme. Les auteures ont adopté le fait que le son « in » sera travaillé sous cette graphie, et non sous la forme « un » par exemple, ce qui est dommage je trouve.
Des contenus annexes et des ressources supplémentaires
Chaque histoire comporte une indication avec les lettres travaillées, qui sont les prérequis à la lecture. C’est assez bien fait.
Dans un contenu annexe en fin de livre, il y a des petites images à découper avec des mots derrière pour faire des dictées muettes. Le système que nous avons retenu pour les conserver est simplement de fixer des enveloppes dans la couverture des livres et de glisser les images dedans. On nous explique comment réaliser cette activité complémentaire et les différentes manières de procéder, ce qui est assez intéressant.

Par ailleurs, un site Internet associé est mentionné sur les livres. Vous y trouverez notamment des idées d’activités en lien avec le sujet de chaque histoire. D’autres ressources supplémentaires sont présentées, dont toute une progression de dictées muettes très bien faite.
Une collection de livres de compréhension associée
À ces premières lectures, on peut associer la collection « Je lis avec Montessori » qui va en complément de celle déjà citée, toujours chez Larousse.

Ce sont des livres de compréhension bien faits, mais avec des histoires un peu plus conséquentes. À la fin de chacune, on trouve des exercices : tris d’étiquettes à lire, lecture de mots, relier qui fait quoi, dessiner ce qu’on a lu, ordonner des phrases, etc. Il y a vraiment plein d’exercices ludiques et amusants qui permettent de travailler la compréhension. Cela permet d’aller un peu plus loin que la lecture seule et je vous recommande donc également cette collection en complément de celle présentée précédemment.

Mes premières lectures Montessori : une collection riche
Je donne une note de 8,5/10 à l’ensemble de cette collection. Les livres sont complets, les contenus annexes et les activités complémentaires sont riches. Il y a de très bonnes choses : une police d’écriture cursive, des dessins de qualité, une progression réalisée avec la collaboration d’une orthophoniste. Il y beaucoup dans ces livres à 3,95 € par rapport à d’autres présents sur le marché. La collection des 30 livres revient à 118,05 € et la collection annexe des 6 livres de compréhension coûte au total 35,70€ (soit 5,95 € le livre). Il est donc évident que si l’on veut suivre toute la progression avec cette série, cela revient assez cher.
Ce qu’on pourrait améliorer serait l’utilisation d’une police d’écriture cursive pour les majuscules plutôt que des script. Il faudrait sans doute enfin revoir l’utilisation et la simplification des mots-outils.
J’apprends à lire Montessori des éditions Hachette éducation : mon deuxième coup de cœur
Passons enfin aux livres « J’apprends à lire Montessori » de Charlotte Leroy-Jouenne. Cette auteure est formée en Montessori pour les tranches d’âge 3-6 ans et 6-12 ans. Elle est également professeure certifiée de lettres. Les livres sont vendus au prix unitaire de 3,90 €. Il s’agit là de mon deuxième coup de cœur, car selon moi, ils font eux aussi partie des meilleurs de livres de lecture Montessori.

Différentes polices d’écriture selon les niveaux de lecture
Les polices d’écriture évoluent en fonction des niveaux de lecture et je vais donc vous en parler dès maintenant.

Au niveau 1, la police est script en majuscule, et cursive en minuscule. Au niveau 2, on ajoute la cursive aux majuscules. Ce changement peut être un petit peu perturbant. Charlotte Leroy-Jouenne indique que le choix des majuscules en capitales d’imprimerie pour le 1er niveau a été fait par l’éditeur, ceci afin de ne pas en faire une collection élitiste. Cela permettrait aux élèves scolarisés en système classique d’avoir accès à ces livres. Le 2e niveau correspondrait davantage aux enfants issus d’un cursus Montessori, et cela permettrait aussi d’aborder les majuscules cursives. Bref, c’est un peu tortillé comme point de vue ! J’ai peur que ce soit surtout un peu déstabilisant pour les enfants.
Dans le niveau 3, la police d’écriture est uniquement en script, partant du principe que les enfants auront forcément intégré cette police d’ici là. Cependant, ce n’est pas garanti et cela dépend vraiment des enfants dans la progression montessorienne. Certains vont intégrer la police scripte très vite, et d’autres vont mettre plus de temps, donc je trouve que c’est un peu dommage et étonnant à la fois.

Aides à la lecture et qualité des textes
Concernant le texte, et comme dans beaucoup d’autres livres de lecture Montessori, les lettres muettes sont en gris pour aider et faciliter la lecture. Les liaisons sont marquées.
Les digrammes sont en vert et les mots-outils, même si je ne les aime toujours pas, sont en bleu.

J’apprécie beaucoup la qualité des textes. Ils sont très riches avec un vocabulaire assez complexe, mais on a des notes de bas de page. Par exemple, quand on nous parle de cigognes qui traversent l’Hexagone, on nous explique que l’Hexagone c’est la France. Il y a ce genre de note quasiment à chaque page.
Les histoires apprennent des choses aux enfants. On a un livre sur les cigognes, sur la culture dans le jardin, sur la mer, sur les volcans, etc. Les histoires sont vraiment à chaque fois extrêmement riches. Ce qu’ils apprécient aussi c’est la présence de petites bulles de dialogue qui reprennent ou complètent le texte de la page d’à côté.
Des dessins précis et réalistes
Les dessins ne sont pas transcendants, mais sont en revanche précis et réalistes. Les illustrations réalisées par Gwenaëlle Doumont sont agréables et bien pensées pour les enfants, rien à redire de ce côté-là.
La progression en lecture
La progression en lecture se fait selon 3 niveaux, comme indiqué précédemment. Voici ce qui est vu en fonction de la difficulté :
- Les sons simples, lecture phonétique ;
- Introduction des premiers digrammes (« gn », « an », etc.) ;
- Introduction des différents graphèmes, c’est-à-dire les différentes façons d’écrire un même son.
Les contenus annexes et les aides à la lecture
Avant le début d’une histoire, on retrouve un contenu annexe. En premier lieu, on nous présente les personnages de l’histoire, ce qui permet d’aborder les noms propres en amont. Il y a aussi une page de préparation à propos des prérequis nécessaires ou des découvertes qui viennent d’être faites par l’enfant. On a aussi de la lecture de syllabes pour lancer un petit peu la machine et la découverte de quelques mots de l’histoire décomposés en syllabes pour faciliter la lecture.

En somme, on donne toutes les chances à l’enfant de pouvoir lire correctement, on ne cherche pas du tout à le mettre en difficulté.

Par ailleurs, il y a toujours des pages de découvertes et d’informations. Je les aime beaucoup, car elles complètent le thème du livre. Par exemple, on trouve le cycle de vie du haricot avec une activité de tri des légumes à effectuer. Or, le cycle de vie des plantes et celui des animaux sont des thèmes qu’on retrouve beaucoup dans la pédagogie Montessori. C’est vraiment intéressant d’intégrer ce genre d’activités, d’autant plus que chaque livre aborde un sujet différent : les cigognes et la migration, la vie des crustacés, la structure de la terre et les types de volcans, etc.
Les principes Montessori bien respectés
En résumé, je trouve la progression en lecture bien pensée, claire et logique. Pour l’instant, 18 livres sont publiés, mais la collection n’est pas terminée et le budget pour acquérir la totalité des ouvrages devrait se situer autour des 100,00 €.
Les principes Montessori sont réellement bien respectés. Avec le livre à propos des volcans, c’est une véritable nomenclature du volcan que l’on retrouve. De même, lorsque les continents sont présentés, cela respecte parfaitement les codes couleurs du globe Montessori et du puzzle des continents.

Les deux seules améliorations que j’aimerais seraient d’une part, d’avoir un peu plus de cohérence sur les polices d’écriture et le choix des majuscules. Et d’autre part, peut-être laisser de côté les mots-outils qui ne sont pas forcément indispensables.
Quels sont les meilleurs livres de lecture Montessori ?
Vous l’aurez compris au fil de ce comparatif, selon moi, les deux meilleures collections de livres de lecture Montessori sont « J’apprends à lire Montessori » et « Mes premières lectures Montessori ».
Si vous ne savez pas quelle collection choisir entre ces deux dernières, voici ce que je vous propose. Choisissez d’abord en fonction des thèmes abordés et des illustrations entre l’une et l’autre. Pour passer à un niveau de difficulté plus important, optez pour « J’apprends à lire Montessori » et ses majuscules cursives. Enfin, en fonction de la capacité de votre enfant à lire en script ou non, continuez avec cette même collection, ou bien reprenez les niveaux supérieurs chez les éditions Larousse.
Gardez ceci en tête : il convient de se montrer attentif aux contenus proposés afin de suivre une progression en lecture claire et logique.
Apprendre à lire avec la pédagogie Montessori
Après avoir abordé tous ces points, vous souhaitez peut-être en apprendre plus à propos de la progression Montessori en lecture. Peut-être aussi que votre enfant demande à lire alors qu’il n’est pas encore en CP ? Ou bien vous préférez prendre les devants face à la crainte d’une méthode semi-globale ? Vous pouvez aussi chercher à poser des bases solides en grammaire ou à aider votre enfant en écriture, car ce sont souvent des étapes difficiles.
Pour toutes ces problématiques, je propose une formation Montessori en langage pour les 3-6 ans. Cette formation entièrement en ligne se veut fidèle à la pédagogie originale. Elle est illustrée de présentations vidéos réalisées en conditions réelles avec un enfant de l’âge concerné. Vous y trouverez les apports des neurosciences, et surtout toutes les explications et les ressources nécessaires pour comprendre comment on apprend à lire et à écrire avec la pédagogie Montessori. Elle est disponible à vie dès votre inscription.
Comme vous l’avez vu, je pourrais passer des heures à réfléchir à la meilleure façon d’enseigner la lecture et l’écriture, donc laissez-moi faire le plus gros du travail pour vous et vous proposer une méthode plaisante et efficace !
Je serai un peu plus nuancée sur la collection de chez Nathan, que vous présentez en premier. Certes les histoires sont bizarres, je vous l’accorde, mais ces livres ont aussi des avantages. La police scripte permet de faire la transition, avec des textes simples, vers la graphie qu’ils trouveront dès qu’ils ouvriront des livres « classiques ».
Quant à la progression, j’ai appris lors de ma formation Montessori, qu’il fallait donner les clés à l’enfant pour écrire tout ce qu’il souhaite en abordant une graphie pour chaque son de la langue. C’est une fois que l’enfant à acquis cela, et qu’il peut donc écrire phonétiquement tout ce qu’il souhaite, que l’on aborde les pochettes d’homophonie et les différentes écritures de chaque son. J’utilise ces livres à ce moment là afin de renforcer ou stabiliser l’utilisation d’une des graphies si l’enfant à du mal à la mémoriser.
Concernant la présentation en coffret, la petite pochette est à supprimer évidement, il suffit de couvrir les livres individuellement.
Pour la collection Balthazar de chez Hatier, la police est pour moi presque rhédibitoire, le e lié de cette façon à la lettre précédente n’entraine pas une écriture fluide par exemple, cela crée une rupture dans le geste d’écriture.
Merci pour l’éclairage sur la collection J’apprends à lire Montessori, présentée en dernier. Je vais surement en acquérir quelques uns pour compléter ce que j’ai déjà (en grande partie mes premières lectures Montessori, vraiment très bien).
Vous avez tout à fait raison sur la progression. Mais le premier niveau des livres de la collection Nathan en revanche sont prévus pour être lus avant d’avoir vu tous les premiers digrammes, quand l’enfant n’en est qu’à la lecture phonétique, ce qui est beaucoup trop tôt pour aborder la police scripte.
La transition vers des livres classiques à la police scripte vient plus tard (c’est pour cela que je n’ai rien contre le niveau 3 de la collection J’apprends à lire Montessori, si l’enfant est prêt).
Merci pour ce comparatif très complet et très bien conçu.
Personnellement, je suis contente car j’avais opté pour »Mes premières lectures Montessori » que vous avez bien noté.
Je trouve les textes et les illustrations sympas, j’apprécie l’écriture cursive de taille assez grande, pour la série 1* pas trop de texte par page, ce qui fait que l’enfant peut relire facilement la ou les deux phrases de la page.
J’apprécie aussi les dictées muettes que l’on présente avant d’attaquer la lecture du livre et les activités annexes proposées sur le blog : coloriages, mots fléchés, rallye lecture.
Il est même proposé un patron pour fabriquer des petites pochettes avec le titre du livre dessus pour mettre les étiquettes. Ces pochettes n’existent pas pour tous les livres, mais j’ai utilisé le gabarit + une photocopie de la couverture du livre, le tout plastifié, ce qui fait une jolie présentation globale.
C’est vrai que l’ensemble des séries représente un coût, mais comme l’achat se fait progressivement, la dépense est étalée sur plusieurs mois.
Ce que j’apprécie aussi dans cette collection, c’est que l’on retrouve les mêmes personnages dans les différents livres.
Je viens d’acheter la série 2* pour ma petite fille de bientôt 4 ans qui va venir passer 15 jours pour les vacances de Pâques et qui a commencé à lire les livres de la série 1* quand elle est venue aux vacances de Février. Comme je la vois épisodiquement, c’est pas très facile d’avoir un suivi, mais son Papa fait pour le mieux !
Cet après midi, j’ai trouvé chez Cultura, dans la collection « je lis avec Montessori » : La savane et l’Amazonie 1* : il est très bien fait et va permettre d’aborder de la géographie et beaucoup d’autres notions au fil des activités proposées.
Encore merci pour votre travail qui m’a conforté dans mes choix.
Cordialement
Pascale Belmondo
Oui, j’aime beaucoup les ressources complémentaires sur le site, même si on ne s’est même pas embêtés pour les pochettes de lecture 😉
Pour la dépense globale, en fait pas besoin d’acheter l’ensemble de la collection. Cela m’a même été confirmé par Anaïs Galon, l’une des auteures, qui n’en elle-même pas l’intérêt. En fait les premiers digrammes et les différents graphèmes sont abordés à part dans la progression montessorienne, à travers différentes activités comme l’écriture spontanée, les affiches des premiers digrammes, les pochettes des graphèmes et les tris de graphèmes. Les livres ont surtout pour but de développer le goût pour la lecture et d’encourager l’enfant à s’entraîner régulièrement par le plaisir.
C’est pour cela qu’il est si important que les histoires et les illustrations soient de qualité. Mais si on veut vraiment apprendre totalement à lire et à écrire à son enfant, la progression montessorienne est bien plus riche que ce qui est présentée dans ces livres, qui n’en sont que l’un des éléments. Dans ma formation Langage 3-6 ans : Apprendre à lire et écrire avec la pédagogie Montessori, c’est l’une des activités parmi plus de 50 !!!
Voici le lien si cela vous intéresse d’en savoir un peu plus : http://montessouricettes.thinkific.com/courses/langage-3-6-ans
car les inscriptions sont actuellement ouvertes mais jusqu’au vendredi 9 seulement…
Très intéressât et utile. Merci de ces explications très claires et complètes. Nous voilà éclairés!
De rien 😉 !
Bonjour,
Merci pour ce comparatif détaillé et pertinent.
J’ai un petit garçon d’un an et pour changer des livres en tissu ou bois et commencer bientôt à lui lire des histoires, je cherche une collection de livres.
J’aurais beaucoup aimé avoir votre avis sur les livres Bébé Balthazar.
D’avance, merci 🙏🏻 😊
Personnellement, je les aime beaucoup ! C’est une très bonne idée pour varier un peu les supports et les histoires.