Comment faire un Bullet Journal pour associer travail et vie de famille
Voici une nouvelle vidéo YouTube, mais si vous n’aimez pas les vidéos, en voici la transcription :
Aujourd’hui, je voudrais vous parler un petit peu d’organisation. Car quand on est à la maison et que l’on doit gérer sa vie de femme, sa vie de maman, l’instruction en famille et un travail, croyez-moi, il faut être plutôt organisée !
Alors au fur et à mesure des années, j’ai utilisé différents systèmes qui se sont tous révélés à la longue plus ou moins infructueux. J’ai commencé par le planner. Le planner est très pratique, parce qu’on peut le mettre dans son sac et le transporter où on veut, sauf qu’à part la partie agenda, qui prend une place folle, on n’a pas la place de noter quoi que ce soit. Où est-ce que vous allez noter la liste de fournitures pour le cours de dessin du petit dernier, ou bien la liste de courses pour le week-end prochain, ou encore la liste des idées de cadeaux qui vous viennent pour toute la famille pour Noël ? Concrètement, j’avais seulement un calendrier et rien d’autre, donc ça ne me convenait pas : poubelle !
Ensuite, j’ai utilisé un organiseur. Alors là j’avais tout, c’était parfait. J’avais des enveloppes, des stylos, des timbres, et toutes sortes de catégories avec toutes les informations dont je pouvais avoir besoin. Par exemple en rouge, mes idées de cadeaux pour Noël. Au moins, j’avais de l’inspiration pour mon shopping de décembre. Seulement quand vous devez transporter ce mastodonte, qui ne rentre pas dans un sac à main, qui rentre à peine dans un sac à dos, qui ne rentre pas dans une sacoche d’ordinateur, et que vous avez besoin de l’emmener chez le docteur ou n’importe où pour pouvoir noter vos rendez-vous sur votre calendrier, concrètement, c’est impossible.
Donc ça aussi, poubelle ! Ah, et en fait même dans la poubelle ça ne rentre pas…
Et puis j’ai voulu être moderne et tout faire avec mon smartphone. Avec de supers applis, tout était parfait. Sauf que c’est toujours lorsque vous en avez besoin que votre téléphone n’a plus de batterie, n’arrive pas à trouver du réseau et ne peut pas se connecter aux applications en ligne, ou alors qu’il n’a plus d’espace et que vous ne pouvez plus prendre de photos ou enregistrer de notes. Donc là aussi, mon téléphone m’a laissé tomber. Enfin, on ne sait jamais, pour téléphoner, ça peut quand même toujours être utile…
Alors qu’est-ce que j’ai fait ? Depuis un peu plus d’un an, j’ai adopté un nouveau système, le Bullet Journal, et maintenant que j’en suis à la transition, c’est-à-dire que je clos mon Bullet Journal de l’année passée et que j’en entame un nouveau, je me suis dit que c’était le moment idéal pour vous partager mon système et vous donner quelques idées.
Avant tout, si vous n’avez aucune idée de ce qu’est un Bullet Journal, voici un dossier passionnant (et en français !) pour vous expliquer ce que c’est et comment créer le sien.
Voici mon Bullet Journal pour l’année 2016-2017 et celui de 2017-2018 que je viens tout juste de commencer. Comme vous le voyez, un Bullet Journal, c’est tout simplement un carnet. C’est un carnet de la taille que vous souhaitez. Ici, j’ai choisi ce format qui me permet de l’emporter absolument partout, il tient dans mon sac à main, il est léger et il est suffisamment épais pour me tenir à peu près une année. Alors je vais commencer par vous présenter mon Bullet Journal 2017-2018 pour que vous compreniez la structure de base, avant de vous montrer toutes les catégories que j’avais dans le Bullet Journal précédent.
Comme vous le voyez, j’ai personnalisé mon Bullet Journal avec un mot-clé pour chaque année. En 2016-2017 c’était le mot « Action » et cette année c’est le mot « Consistency », en anglais, parce que ça regroupe à la fois l’idée de régularité dans le travail et d’alignement entre les différentes parties de ma vie.
Un Bullet Journal, au fond, c’est très simple : c’est un carnet avec un index. Et à partir du moment où vous avez compris cela, vous avez tout compris. Le principe est tout simple, c’est que ce carnet, vous allez en faire ce que vous voulez.
Si vous avez envie d’ouvrir une nouvelle catégorie, vous prenez une page vierge, vous notez un nouveau titre, vous notez le numéro de la page (toutes les pages sont déjà numérotées) et vous notez dans l’index « Page 194 : la nouvelle catégorie que vous voulez commencer ».
Comment est-ce que j’utilise ce Bullet Journal concrètement ? Chacun peut décider de personnaliser son Bullet Journal avec les catégories de son choix, mais voici ce que j’ai décidé de faire :
Je ne voulais pas avoir de trace définitive de mes to-do lists dans mon carnet. Je ne tiens pas à garder mes to-do lists 5, 10 ou 20 ans, je préfère les supprimer à la fin de chaque journée. Donc j’utilise un système de post-its : chaque jour, je colle un nouveau post-it sur le dessus de mon carnet, cela me permet de voir ma to-do list à tout moment, et je coche petit à petit tout ce que j’ai fait. Ensuite j’ai un post-it avec ma liste de courses, dès que j’ai quelque chose à rajouter dessus, cela me prend 30 secondes. Ici, vous voyez, j’ai deux papiers qui traînent, ce sont des certificats médicaux pour les activités extra-scolaires. Je les garde dans mon Bullet Journal, ainsi à la prochaine activité j’aurai tout ce qu’il faut pour les donner directement au professeur.
Ensuite, j’ai une petite réserve de post-its pour mes to-do lists, ce qui fait que je peux anticiper et noter déjà pour demain ce que je vais avoir à faire. Et tout ce que je n’aurai pas fait aujourd’hui, je pourrai le reporter sur la liste du lendemain.
Ensuite, j’ai une Master to-do list, c’est-à-dire une to-do list globale, sur laquelle je note toutes les petites tâches que j’ai à accomplir, et chaque soir, avant de remplir ma to-do list du lendemain, je regarde quelles sont les tâches qu’il faut que j’accomplisse et qu’il faut que je reporte sur cette liste, et là aussi je coche petit à petit.
L’une des rubriques les plus importantes, que l’on retrouve généralement dans tous les Bullet Journals, c’est le calendrier. Chaque page est un mois : septembre, octobre, novembre etc. Septembre est déjà bien rempli, c’est le mois de la rentré, j’ai déjà beaucoup de choses ! Je coche au fur et à mesure chaque case, et je ne garde sur ce calendrier que ce qui a réellement une date spécifique, donc ce sont essentiellement des rendez-vous, des sorties, des activités. Chaque fois que j’ai rendez-vous quelque part, je note l’adresse et le numéro de téléphone pour avoir toutes les informations au même endroit. Et ça se remplit très vite, puisque dès le début de l’année, je remplis dès que j’ai les informations toutes les dates que l’on me donne pour le reste de l’année.
J’ai donc mes 12 pages qui vont jusqu’en août 2018, ainsi qu’une page pour 2018-2019, de sorte que vers la fin de l’année, lorsque je commencerai à avoir des dates prévues à reporter dans mon carnet 2018-2019, je pourrai les noter là, simplement dans le désordre, et lorsque j’ouvrirai mon nouveau carnet, je n’aurai plus qu’à les reporter.
Ensuite j’ai mon planning de la semaine. Pour l’instant, il reste au crayon à papier et il n’est absolument pas rempli, car j’attends d’avoir confirmation de tous les horaires des activités extra-scolaires de mes enfants pour pouvoir ensuite fixer mes routines de travail en fonction.
De même, pour ma routine quotidienne, comme je viens d’avoir un bébé, j’attends un peu de voir le rythme de ma puce pour pouvoir déterminer une routine que je puisse tenir de façon réaliste.
Ensuite un système très simple pour les menus. A gauche, chaque jour de la semaine, le déjeuner et le dîner, et à droite des plats classés par catégories : des plats qui sont longs à préparer, comme un poulet rôti, des accompagnements (de la ratatouille, des frites etc.), des plats qui se préparent à la mijoteuse, en rose ce sont les accompagnements qui prennent un peu de temps à faire et en vert, des accompagnements très rapides à préparer. Sur la page suivante, des plats rapides à préparer, toujours en vert, des plats sans viande, des plats festifs et à n’utiliser que de façon occasionnelle (on ne va pas manger une fondue tous les jours !). Et puis des idées de salades, c’est-à-dire que je n’ai qu’à piocher dans les catégories Légumes, Viande, Féculents/Légumineuses, Fromages et Autres pour pouvoir confectionner une salade un peu originale. Même chose avec des idées d’apéro pour les soirs où l’on veut se faire un apéritif dinatoire.
Donc c’est très simple, lorsque je veux faire les menus de la semaine, je n’ai qu’à prendre les post-it et dire que le mardi midi par exemple, nous mangerons des paupiettes avec des poireaux et qu’en revanche, le dimanche midi, nous allons faire un repas crêpes. Je reporte tous les menus de la semaine comme ceci avant de faire ma liste de course. Cela me permet de ne pas avoir à réfléchir et à retrouver sans arrêt des idées de plats. J’ai une liste, je n’ai pas à les réinventer chaque semaine, j’ai simplement à les coller et recoller.
Ensuite, une catégorie Horaires (nous la verrons plus en détail dans le carnet de l’année dernière), Billings (pour le suivi de la méthode Billings), et puis, puisque je tiens un blog et différents réseaux sociaux, un calendrier éditorial avec une couleur pour chaque type de réseau : en vert le blog, en bleu Facebook, en jaune les mails, en orange YouTube etc. Je peux noter des informations particulières comme les dates des vacances, ou alors le Festival pour l’école de la vie, ou la sortie du film Le Maître est l’enfant. Ces informations me permettent de fixer les contenus que je vais produire à différentes occasions particulières dans l’année.
Juste après, j’ai des idées de contenus : en vert le blog, en orange YouTube, en bleu Facebook, en violet Instagram, en rose Pinterest et en jaune les mails. Donc dès que j’ai une idée de contenu, je n’ai qu’à la reporter sur un post-it, et comme pour les menus, le déplacer ensuite à la bonne date.
Pourquoi est-ce que j’aime ce système ? Tout simplement parce que ce calendrier évolue énormément : je vais décaler un post Facebook parce que tel jour, il y a une information plus importante qui est prioritaire et que je décide de mettre ce jour-là. Je vais intervertir la date de deux billets de blog parce que ça convient mieux ou parce que je n’ai pas eu le temps d’en faire un et que je préfère faire l’autre… Bref, tout cela évolue beaucoup donc j’aime beaucoup ce système de post-its.
Une autre rubrique très importante pour moi, ce sont les Projets en cours. Les projets en cours me permettent de me concentrer uniquement sur 8 projets au maximum. Certains sont extrêmement courts, par exemple pour notre vie de couple, s’organiser un petit dîner Picard : concrètement il s’agira juste de faire des courses chez Picard et de décongeler tout ça un soir pour s’organiser un petit repas en amoureux. Donc certains projets sont extrêmement simples, d’autres beaucoup plus compliqués ou beaucoup plus longs, mais peu importe : au moins, lorsque j’envisage une tâche à accomplir, je peux regarder si elle correspond à l’un de ces projets, et si ce n’est pas le cas, si elle correspond à un projet que j’ai prévu pour plus tard, et bien je peux l’ignorer.
Donc ça me libère le cerveau, je peux décider de ne me concentrer que sur ces 8 projets. Et puis, par la suite, j’ai les prochains projets. C’est-à-dire que ce matin par exemple, j’ai fini de réunir des images pour mon père, pour une conférence, donc je vais pouvoir, dans la catégorie services, me concentrer sur le prochain projet, qui consiste à faire des découpages pour le catéchisme.
De même, mon bureau est organisé, je vais pouvoir mettre à jour notre calendrier pour la nouvelle année. C’est extrêmement simple et petit à petit, de nouveaux projets apparaissent.
Sur la page d’après, j’ai les projets que je voudrais faire « un jour », c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’urgence, d’autres projets vont peut-être passer devant et passer directement dans la catégorie Prochains, dans laquelle j’ai toute une pile de projets, classés par ordre de priorité, mais ça peut évoluer. Ici, ce sont des projets qui viennent après, lorsque j’aurai le temps. Ces projets-là ne sont pas prioritaires, peut-être même que je les laisserai tomber.
Et puis il y a la catégorie « En attente », c’est-à-dire des projets que je ne vais pas réaliser moi-même, que d’autres personnes réalisent, et dont je garde simplement une trace ici pour me rappeler que ces projets sont en cours et faits par quelqu’un d’autre.
Ensuite j’ai une liste de cours en ligne que je suis : les cours qu’il faut que je suive et ceux que j’ai déjà suivis. Puis mes routines mensuelle, trimestrielle et annuelles que je n’ai pas encore complétées (je compte noter dedans par exemple les rendez-vous chez le médecin pour la routine annuelle, la révision de la voiture, l’entretien de la chaudière, bref, tout ce qui revient de façon régulière mais avec des échéances beaucoup plus longues que la journée ou la semaine).
J’ai également des idées de films ou de séries à regarder, des idées de cadeaux pour Noël, une petite liste que je vais reproduire avec les choses importantes auxquelles il faut que je pense quand on voyage. Je fais partie d’une bibliothèque tournante, donc la liste des livres que nous allons lire cette année, des livres à lire, des livres à emprunter à la bibliothèque, et puis une rubrique Citations (j’aime beaucoup en garder une trace), une rubrique Notes de lecture etc. Tout ça est encore un peu vide, puisque je ne fais que le commencer.
A la fin, j’ai une liste de courses chez Ikea : je garde ici une liste de tout ce que je dois acheter ailleurs qu’en grandes surfaces. Par exemple chez Ikea, chez Cultura, chez Bricomarché, bref des magasins un peu spécifiques. Je note à chaque fois le magasin et ce que j’ai besoin d’acheter. Et cette petite liste bien pratique, « En attente ». Par exemple, lorsque je fais une commande, je la note ici, par exemple Commande Amazon 8 septembre, pour m’assurer qu’elle arrive, et qu’elle arrive dans les temps. Si j’attends par exemple une réponse, comme ici du Trésor Public, et bien je le note, comme ça, cela me permet de les relancer si je ne reçois pas de réponse (et d’ailleurs, effectivement, il faut que je les relance !). Là, j’attends de recevoir des certificats de baptême pour préparer le baptême de notre bébé, j’attends que ma carte vitale soit mise à jour pour pouvoir envoyer une feuille de soins, bref, à chaque fois, je suis bloquée dans mes tâches à accomplir, quelqu’un d’autre doit faire une action avant moi, et donc j’attends le résultat de cette action pour pouvoir poursuivre mes projets.
J’ai ici une petite pochette, avec dedans des timbres, des enveloppes, de petites listes de courses, bref tout ce qu’il faut au quotidien pour que, si j’ai besoin d’envoyer un courrier rapidement, ou de transmettre un petit papier à quelqu’un, pour que j’aie tout sous la main et que cela me prenne réellement 2 minutes.
J’ai un peu toute ma vie dans ce carnet, aussi bien ma vie de femme et de maman que de chef d’entreprise.
De l’autre côté, j’ai aussi mon carnet 2016-2017. J’ai mis une étiquette dessus car il est prêt à être archivé. Dedans, les choses ont un peu évolué, vous allez voir comment je fonctionnais. J’avais déjà le calendrier annuel, mais j’avais commencé par essayer un calendrier vertical. Mais je n’aimais pas beaucoup le fait de ne pas avoir les semaines à la suite, puisque je ne pouvais mettre que 5 jours sur une ligne, donc j’ai préféré ce format en mode paysage.
C’est ce que j’aime avec le Bullet Journal : on peut très bien essayer quelque chose, le tester pendant un mois et voir si cela nous convient.Si ça convient, on continue et si ça ne convient pas, on n’est pas prisonnier et tributaire d’un système pendant une année entière.
Et surtout, dès que l’on a besoin de rajouter une catégorie, par exemple le jour où j’ai accompagné mes enfants à leur premier cours de scrapbooking et où leur professeur m’a donné une liste de fournitures, ce que j’ai fait tout simplement, c’est aller page 86 et ouvrir une page Activités enfants où j’ai immédiatement noté la liste des fournitures. Cette liste, je la garde, elle est là pour toute l’année, donc je peux m’assurer qu’elle est toujours à jour et que les enfants ont toujours ce dont ils ont besoin pour leurs activités.
Bref, c’est un répertoire d’informations extrêmement précieux. Je vous avais dit que je vous parlerais de la page Horaires : il s’agit des horaires de tous les magasins ou services dont je peux avoir besoin, comme la Poste, la bibliothèque, la boulangerie etc. ce qui veut dire que j’ai en permanence les horaires de tous ces magasins avec moi et que je n’ai pas besoin de les rechercher sur mon smartphone à chaque fois que j’en ai besoin et qu’évidemment mon smartphone n’a plus de batterie.
Vous voyez que j’avais un peu décoré chaque catégorie, chaque page avec du masking tape, mais ce que j’aime aussi avec le Bullet Journal, c’est que vous pouvez trouver sur Internet des tas de Bullet Journals qui sont très travaillés, avec des pages quasiment calligraphiées, avec toutes sortes de dessins, et des gens extrêmement doués qui expriment toute leur créativité à travers leur Bullet Journal, mais en ce qui me concerne, c’est un outil essentiellement fonctionnel. J’écris mal, j’écris petit, mais ce Bullet Journal peut être utilisé aussi bien par des gens très créatifs qui vont passer beaucoup de temps que par des gens qui vont rechercher avant tout la fonctionnalité et une utilisation très rapide.
Quelques autres catégories : les livres à emporter pour les enfants à la bibliothèque, le Miracle Morning que j’avais commencé l’année dernière, et puis le système de menus, que j’avais déjà mis en place l’année dernière, même si je l’ai amélioré depuis, des citations, de l’inspiration (c’est-à-dire qu’à chaque fois que j’écoute un podcast, que je regarde une vidéo sur YouTube et que j’en retire une pépite, une petite information précieuse, je note, idem si je lis un article dans un journal ou dans un magazine, je note l’essentiel et uniquement l’essentiel). J’ai aussi mes notes de lecture sur les différents livres que j’ai lus dans l’année, des idées de cadeaux pour Noël…
Ce que je faisais aussi, c’était d’avoir un petit planning pour chaque semaine, avec tous les rendez-vous spécifiques de la semaine en question. J’ai arrêté ce système parce que concrètement je n’en avais pas vraiment besoin, je trouvais cela un peu lourd de refaire un calendrier à chaque fois, et au final le calendrier annuel me suffisait. Je notais un peu les habitudes sur lesquelles je voulais travailler dans la semaine, des objectifs, des choses que je voulais faire, et de la même façon, je préfère garder des objectifs à plus long terme que sur une seule semaine.
J’avais aussi pour habitude de noter sous forme de journal des événements importants de la semaine, des choses que je voulais conserver, donc c’est aussi un répertoire de souvenirs, d’impressions etc.
Et puis j’y note plein de choses pour mon travail, comme ici un comparatif de différents outils informatiques, des conseils pour faire des vidéos, le lancement de mon site (ça remonte déjà à un an !). Si j’assiste à une réunion, j’ouvre une page, je la note dans l’index et je note les informations importantes etc. Lorsque je suis un cours en ligne, je prends des notes ici, ce qui fait que j’ai toutes les informations, j’ai toutes les données importantes, tous les contenus auxquels je souhaite me référer plus tard à un seul endroit.
Et au final, il a été bien rempli, donc il était temps de passer à un nouveau carnet !
J’espère que ces quelques explications vous auront intéressé et qu’elles vous auront permis de découvrir, si vous ne le connaissiez pas encore, le principe du Bullet Journal. C’est un système, comme vous l’avez vu, qui est entièrement adaptable, intégralement personnalisable, et pour moi c’était donc l’outil rêvé pour pouvoir associer vie familiale, vie personnelle, instruction en famille et vie professionnelle.
Vous vous demandez peut-être comment je gère la partie Instruction en famille, car je n’en ai pas vraiment parlé dans mon Bullet Journal. En fait, pour l’instruction en famille, j’utilise un système essentiellement numérique, sur ordinateur, et je vous en parlerai dans une prochaine vidéo. Si cela vous intéresse ou que vous voulez en savoir plus sur la pédagogie Montessori, n’oubliez pas de rejoindre la communauté gratuite des Montessouricettes!
Et si vous voulez créer votre propre Bullet Journal, voici un tutoriel tout simple et en français!